Projets 2014 |
Occupation et Utilisation Actuelles et Futures de modes occupation des sols du Haut-Vicdessos (OUAF) Porteur du projet : HOUET Thomas, Chargé de Recherches 1ère classe, GEODE UMR 5602 CNRS/UTM Structure de rattachement : GEODE UMR 5602 CNRS-UTM Participants :
Les changements observés entre 1942 et 2003 sur la vallée du Haut-Vicdessos témoignent de dynamiques récentes laissant présager des transformations futures rapides et importantes (Houet et al, 2012). En effet, si la baisse de l’activité agropastorale a engendré une fermeture quasi-totale des milieux par afforestation spontanée dans les zones intermédiaires (de versant) au cours de la période 1960-1980, les estives sont les principales concernées aujourd’hui. La fermeture observée de ces milieux entre 1993 et 2003 concernent des superficies qui peuvent apparaitre négligeables mais qui témoignent de dynamiques similaires en terme de vitesse de changements (>50 ha/an) à ceux qui se sont produits dans les zones intermédiaires (à l’optimum de la recolonisation) mais suivant un rythme un peu plus lent (20 à 30 ans contre 15 à 20 ans). Et la tendance, pour les estives, est à l’augmentation de cette vitesse de reboisement. Par ailleurs, des cartographies préliminaires réalisées à une échelle plus fine (Galop et al 2011) ont permis de mettre en évidence que la fermeture des estives est plus complexe, résultant d’une remontée des feuillus en altitude depuis les vallées principales d’une part et d’une colonisation par les pinèdes (pins à crochets) en lien avec une baisse sensible de la pression pastorale. L’objectif général du projet OUAF vise à initier la modélisation prospective portant sur les changements futurs d’occupation et d’usages des sols sur l’OHM du Haut-Vicdessos. Cela se décline en deux sous-objectifs :
La production de scénarios tendanciels constituera une première étape avant d’explorer une plus grande diversité de futurs possibles, et sera une base de travail nécessaire pour faire réagir les acteurs locaux (agriculteurs, élus, gestionnaires…) pour la construction participative de scénarios contrastés (intégrant diverses stratégies de gestion du territoire, d’hypothèses d’évolutions, …). La méthodologie varie et est déclinée selon les types de résultats attendus, mais repose principalement sur la modélisation spatiale des changements d’occupation des sols :
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