Une mission de terrain, conduite en août et septembre 2010 par une équipe de 6 personnes, a permis de mener de front, sur la zone de la Montagne de Bassiès, trois des principaux objectifs du projet :

1. La caractérisation du contexte géomorphologique post glaciaire
   Si trois grands types d’archives pédo-sédimentaires ont été identifiées, les travaux sur le terrain ont montré que la couverture pédologique était faible, tant du point de vue spatial que stratigraphique. Les observations réalisées dans les coupes naturelles et les fosses pédo-sédimentaire ont permis, une fois couplées à la cartographie des principales formes d’accumulation (hors éboulis), d’identifier des archives permettant la reconstitution de l’histoire de l’évolution des paysages et des potentiels agro-pastoraux.

2. La caractérisation des séquences pédo-sédimentaires en lien avec leur contexte archéologique
   La réalisation de 4 sondages a permis de caractériser les séquences pédo-sédimentaires livrant notamment des sols tourbeux développés sur des altérites anciennes.

3. La réalisation d’une campagne de prospection pédestre systématique dans le but de dresser un inventaire et de caractériser les structures archéologiques
   Une campagne de prospection, conduite par transects d’altitude, a permis de géoréférencer et de relever 49 structures pastorales d’estive, souvent regroupées en ensemble (cabane de berger, couloir de traite, enclos…). Ces structures bâties en pierre sèche sont caractérisées par un état de conservation très variable qui traduit peut-être une certaine durée d’occupation. Leur utilisation est attestée au cours des 19e et 20e siècles. Le travail de prospection n’a livré aucun indice antérieur au 19e siècle.

Zones prospectées